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      Les �tangs | 
                 
                
      
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                  �tang d'amont et d'aval | 
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                  �tang d'amont vide | 
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                  Lachapelle vue d'�loie | 
                  � | 
                  �tang 
                  Ludwig, v�ronne | 
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                  P�che � la v�ronne | 
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                  �tang 
                  v�ronne | 
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                  Malsaucy en 
                  p�che | 
                 
                
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                  �tang de la courbe chauss�e | 
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                  Chaux 1951 | 
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                  Lachapelle 1951 | 
                  � | 
                  BD Ortho_2002 | 
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                  1951-2002 | 
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                  Densification des �tangs | 
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                  Piedmont s/s vosgien | 
                 
                
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      MUTATION DES PAYSAGES - 
      Les �tangs du Malsaucy | 
                 
                
      
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Les �tangs du Malsaucy, un site partag�: 
 Le site du Malsaucy est un t�moin original de l��volution de 
la soci�t�. Il porte en lui les traces des mutations p�riurbaines qu�a connu le 
nord du Territoire de Belfort.
Ces mutations seront d�velopp�es dans ce dossier, d�abord 
historiques puis actuelles, elles suivent l��volution de Belfort et de son 
territoire.
 
 Le Malsaucy, un site touristique p�ri-urbain tr�s fr�quent�:
  
Le Malsaucy, avec sa surface de 64 ha, est le plus grand 
�tang du Territoire de Belfort. Il s'�tend sur 3 communes : Evette Salbert, 
Lachapelle sous Chaux et Sermamagny. 
Ses dimensions sont respectivement�:1.5 km de long sur 300 � 
500 m de large. Il appartient au d�partement depuis les ann�es 70. La corne Nord 
Est est prot�g�e par un arr�t� pr�fectoral. 
 
De part sa situation p�ri-urbaine (7 km du centre de 
Belfort), l'�tang du Malsaucy fait l'objet d'une forte fr�quentation durant les 
week-end et la belle saison. Pour faire face � cette affluence, il poss�de une 
base nautique, une plage o� la baignade est autoris�e, une maison de 
l'environnement. De plus tous les �t�s, le site du Malsaucy accueille pendant 
trois jours le festival des Eurock�ennes. 
 
  
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Un site argilo-sableux propice aux zones mar�cageuses�:
  
                  La zone des �tangs du Malsaucy repose sur une assise de gr�s 
permien (derni�re p�riode de l'�re primaire, faisant suite au carbonif�re). 
Cette formation est assez puissante puisqu'un sondage r�alis� � Rougegoutte 
(commune voisine) a r�v�l� une �paisseur de 266 m et un autre � Chaux (� 
proximit� de Lachapelle sous Chaux) d'une �paisseur de 102 m.
 
Ce gr�s constitue en grande partie les collines d'Errevet, 
Evette, Sermamagny et Chaux. En se d�sagr�geant sous l'action des intemp�ries, 
le gr�s permien lib�re une ar�ne argilo-sableuse (sable grossier provenant de 
l'alt�ration des roches) dont les mat�riaux colmatent les bas fonds, favorisant 
l'existence de zones mar�cageuses. C'est dans ces d�pressions qu'a �t� cr��s la 
majorit� des �tangs constituant le site du Malsaucy.
 
La terre provenant de la d�composition du gr�s est tr�s 
reconnaissable de part sa couleur rouge qui est d'ailleurs � l'origine de 
plusieurs noms de villages et de lieux dits de la zone sous vosgienne (ex : Rougegoutte).
  
                  
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                  La ��Mauvaise chauss�e�� au sens �tymologique�: 
                  Au d�part, la digue de cet �tang �tait tr�s archa�que. Elle 
�tait constitu�e de blocs rocheux plus ou moins colmat�s entre eux. Elle serait 
l'origine �tymologique du mot Malsaucy (mauvaise chauss�e) qui d�signait le 
mauvais �tat de cette digue � une �poque o� celle-ci �tait souvent d�grad�e par 
les crues et constituait la principale route entre Evette et Sermamagny. 
                  
Une mutation des usages au cours du temps�: histoire d�un site�:
                   
                  
                    1565 : premi�re mention de l'�tang du Malsaucy dans les textes. 
                  
                    1571 : premi�re mention de 
l'�tang du Malsaucy sur un acte notari�. 
  Le Territoire de Belfort 
compte de tr�s nombreux �tangs : plus de 1500. D'apr�s certains historiens ce 
sont des raisons d'ordre �conomique mais �galement religieuses qui pouss�rent 
certains propri�taires terriens � convertir une partie de leurs terrains en 
�tangs. 
  D'une part la n�cessit� de 
valoriser certains terrains, peu propices � l'agriculture : sols pauvres et 
situ�s dans des zones mar�cageuses. La production de poisson, et notamment de 
carpes constituait une source de revenus compl�mentaires tr�s appr�ci�e � des 
p�riodes o� des difficult�s �conomiques �taient parfois tr�s importantes. 
  D'autre part, l'obligation qui 
�tait faite aux fid�les de faire � maigre � en p�riode de car�me ainsi que 
certains jours de la semaine (mercredi et vendredi). La consommation de poisson 
permettait �galement de profiter d'une nourriture un peu plus vari�e et plus 
consistante que celle qui �tait le lot de la population � cette �poque : l�gumes 
et c�r�ales. 
  A la fonction d'�tang 
piscicole, il faut ajouter � partir du XVIII�me si�cle, p�riode � 
laquelle l'industrie belfortaine �tait florissante, une fonction industrielle. A 
cette �poque, la Savoureuse (cours d�eau traversant Belfort et une partie du 
Territoire) alimentait et fournissait l'�nergie aux forges de Belfort. En �t�, 
p�riode de basses eaux, l'eau manquait et toute l'industrie m�tallurgique 
belfortaine freinait son activit� ou s'arr�tait. 
Les ma�tres des forges de Belfort eurent alors l'id�e de 
retenir l'eau au printemps dans des r�servoirs : l'�tang des forges puis l'�tang 
du Malsaucy jou�rent ce r�le de retenue pour compenser le manque d'eau en 
p�riode estivale. Cette utilisation du Malsaucy cessa avec l'apparition des 
moteurs � vapeur. 
   
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  Au d�but du XX�me 
si�cle, les activit�s de loisirs se d�velopp�rent sur l'�tang du Malsaucy : 
p�che, baignade et promenade en barque. Cette vocation d'�tang de loisirs s'est 
encore renforc�e depuis les ann�es 70, lorsque le conseil g�n�ral a achet� cet 
�tang pour en faire un p�le vert � l'�chelle du d�partement.
  Aujourd'hui, outre la baignade, de tr�s nombreuses activit�s sont propos�es : 
voile, p�dalo, tir � l'arc, mini-golf... 
  
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                  Le Malsaucy et sa digue. Au fond, � gauche : la base de loisir | 
                 
                
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 Un site acteur de l��volution sociale�: 
L'histoire de l'�volution des populations encadrant le site 
du Malsaucy est r�v�lateur d'un mode de vie difficile. Le Malsaucy, pr�sent dans 
la vie, voire la survie de ces gens, est un acteur particulier. Les textes qui 
suivent sont � analyser avec le graphique ci dessous. 
De 1801 � 1851 : les courbes connaissent une ascension 
modeste avec, cependant, pour la commune de Sermamagny, la marque de l'effet du 
si�ge de Belfort en 1814. Evette sera touch�e � deux reprises par les �pid�mies 
de chol�ra qui s�viront en 1832, 1834 et 1855 . 
De 1851 � 1856 : le nombre d'habitants diminue sensiblement. 
La crise �conomique de 1846-1847 se traduit par une hausse de mortalit� et une 
baisse de f�condit�.  
De 1852-1870, Le Second Empire : Malgr� la reprise attest�e de 
la f�condit�, la population ne retrouve pas les rythmes ant�rieurs de 
croissance, parce que le niveau de mortalit� se maintient � un palier �lev�, qui 
gomme les progr�s modestes de la natalit�. 
De 1870-1871 : La guerre franco-allemande, avec le si�ge de 
Belfort, sont le dernier �l�ment externe de renversement.���� Elle ne se traduit que 
tardivement sur la statistique des naissances. Ainsi, entre 1866 et 1872, la 
commune d'Evette perdra un peu moins de 10% de sa population passant de 543 � 
489 habitants. Les pertes seront plus l�g�res pour les communes de 
La-chapelle-sous-Chaux et Sermamagny. 1870-1871, deux ann�es o� les �pid�mies de 
variole, de typho�de, de dysenterie ont �t� encore plus meurtri�res que les 
combats. 
De 1871-1914 : C'est, � l'�chelle du pays, le temps de la 
stagnation, d�bouchant sur une absence totale de croissance. Aussi, � Evette et 
Sermamagny, force est de constater qu'il n'en est rien. En effet, ces deux 
communes enregistrent des taux de croissance avoisinant les 30% pour la premi�re 
et 10% pour la seconde; La-chapelle-sous-Chaux stagnant avec un taux inf�rieur � 
2%. 
Dans le m�me temps, Belfort s'offre le luxe de voir sa 
population multiplier par cinq, passant de 8030 habitants en 1870 � 39301 en 
1925, soit un taux d'accroissement de 390% ( il sera � la m�me �poque de 37,5% 
pour le d�partement ). 
Ce n'est certes pas l'accroissement naturel qui a �t� � 
l'origine de cette explosion d�mographique, mais l'immigration . Celle-ci n'a 
pas �t� continue . Elle se pr�sente sous forme de flots successifs qui furent 
d�clench�s par les travaux de fortification et par le fait que l'Alsace est 
devenue allemande. 
La p�riode d'entre deux guerres semble caract�ris�e par une 
chute du nombre d'habitants dans chacune des trois communes d'�tude et ce 
jusqu'en 1946. La-chapelle-sous-Chaux est la commune la plus touch�e, perdant 
entre 1921 et 1946 presque le quart de sa population initiale. 
Apr�s 1945 : On assiste apr�s la guerre � un d�collage 
d�mographique, important et spectaculaire pour la commune de Sermamagny, moindre 
et diff�r� pour La-chapelle-sous-Chaux, et quasi inexistant pour Evette. 
On constate �galement apr�s les ann�es 1945-1946 � une 
concentration d'arrivants, non pas dans la grande ville o� se trouvent les 
usines et qui est d�j� surpeupl�e, mais dans les villages ruraux des environs, 
transform�s en communes-dortoirs, en attendant l'�rection de cit�s HLM. 
Les communes d'accueil sont celles qui sont situ�es sur les 
routes d'acc�s aux usines. C'est le cas bien �videmment de la commune de 
Sermamagny plac�e sur l'axe reliant Belfort � Giromagny. En une trentaine 
d'ann�es, cette commune a gagn� pas moins de 348 habitants, soit un taux 
d'accroissement de 73%. 
Toutes les communes du pays sous-vosgiens ne sont pas � 
proprement parler, victimes de l'exode rural. Il s'agit plut�t d'un exode 
agricole, puisque la population qui travaille � l'usine demeure au village. 
La plupart des catastrophes naturelles qu�ont connues ces 
communes sont probablement le fait qu�une zone humide et mar�cageuse comme le 
Malsaucy est souvent source de maladies. L�examen toponymique des lieux montre 
en effet que l�endroit n��tait pas id�alement sain�: for�t et �tangs de la 
Vaivre (� proximit� du Malsaucy)�; la Vaivre ou Vouivre �tait, hormis 
l�appellation mythologique romaine, � un lieu insalubre et peupl� de serpents et 
autres animaux fantastiques�mais dangereux�. 
L�endroit �tait tout de m�me peupl� puisque les �tangs du 
Malsaucy, en p�riode de disette et famines (nombreuses) ou encore de guerres et 
si�ges divers constituaient une source de nourriture non n�gligeable. 
Cette t�nacit� � rester en ces lieux s�est accrue avec 
l�immigration. Bon nombre d�alsaciens, fuyant l�occupation prussienne se sont 
r�fugi�s � Belfort et ses environs. N�ayant plus ni biens ni argent pour 
s��tablir � Belfort m�me, ces immigr�s durent habiter ailleurs. La proximit� de 
ces communes (la Chapelle sous Chaux, Evette et Sermamagny), leur lien avec les 
�tangs du Malsaucy et l�emploi que ces gens pouvaient trouver ont favoris� le 
d�veloppement p�ri-urbain de Belfort. 
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(voir annexe 1� pour les donn�es chiffr�es) 
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 Le Malsaucy, un site polyvalent�: 
                  
                  
On peut g�n�ralement envisager plusieurs typologies des 
am�nagements pour d�finir un site : 
                  
                  
  selon sa fonction : production, protection, loisir... 
  selon l'espace o� il s'ins�re : urbain, p�ri-urbain, rural, 
naturel... 
  selon son implantation : ponctuelle, lin�aire, sur une 
surface. 
Ces typologies peuvent, le cas �ch�ant, se superposer. C'est le cas des �tangs du Malsaucy qui allient � la fois, 
dans une surface p�ri-urbaine, les fonctions de loisir, de protection et de 
production. 
Pour l'�tude des usages, le p�rim�tre d'�tude couvre 
l'int�gralit� de l'�tang principal du Malsaucy. 
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 Les activit�s de loisirs�: 
L'ensemble des activit�s de loisirs �tait au d�part g�r� par 
l'Association D�partementale de Plein Air (ADPA), cr��e en 1965. Elles 
s'articulent autour de trois p�les (baignade, base de loisirs, base nautique) 
initialement indissoci�s. 
  La Baignade 
: 
L'ADPA a pris en charge la baignade � partir des ann�es 1975. 
Celle-ci �tait int�gr�e � la base de loisirs, cr��e au m�me moment, et une 
entr�e payante �tait demand�e. 
Une plage artificielle a �t� cr��e pour am�liorer le confort 
de la baignade. Un muret immerg� a �t� �difi� au Nord-Ouest de la zone de 
baignade pour �viter l'accumulation de s�diments � cet endroit. 
La baignade est limit�e � un p�rim�tre surveill� par des 
ma�tres nageurs. La faible profondeur de l'�tang permet d'offrir des eaux de 
temp�rature agr�able. Des pelouses ombrag�es entourent la plage. 
La fr�quentation de ce site de baignade est importante. La 
baignade �tant une des activit�s de la base de loisirs, il n'est pas possible 
d'en dissocier les fr�quentations. A partir de 1992, l'acc�s � la baignade est 
devenu libre et gratuite.  
Depuis 1994, le Conseil G�n�ral g�re directement la base de 
loisirs. 
 
                   
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   La Base de loisirs 
:
Elle a �t� cr��e dans les ann�es 1975. Jusqu'en 1992, elle int�grait la 
baignade, c'est-�- dire que la plage et les pelouses environnantes �taient 
closes. L'acc�s payant � toutes ces activit�s se faisait par une unique entr�e. 
Apr�s 1992, seul le mini-golf est payant. 
La base de loisirs offre un panel d'activit�s : 
- gratuites : jeux pour enfants, tennis de table, terrains de 
volley, cours de tennis, all�es pour la p�tanque ; 
- payantes : p�dalo et mini-golf. 
Elle organise �galement des animations vari�es : contes, 
musiques, saltimbanques, cin�ma en plein air, chasses au tr�sor,... 
La fr�quentation de cette derni�re a �t� estim�e pour 1995 � 
42.000 personnes. Le dimanche 16 juin 1996, la cl�mence de la m�t�o a attir� 
pr�s de 6000 personnes sur le site. La base de loisirs est ouverte les jours de 
beau temps durant la p�riode du 31 mars au 15 juin et en continu du 16 juin au 
1er septembre. 
  La Base nautique et annexes : 
Les activit�s nautiques sont � l'origine de l'ADPA, cr��e en 
1965. Jusqu'en 1975, la navigation �tait pratiqu�e � l'Etang des Forges (� 
Belfort).  
   
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                  Vue Ouest, la future base nautique | 
                 
                
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 En 1975, l'ADPA d�buta les activit�s nautiques au Malsaucy. 
Jusqu'en 1974, l'association ne disposait que de structures l�g�res (caravanes, 
hangars, ...).  
Les b�timents de la base nautique ont �t� �difi�s en 1984. A 
partir de 1994, l'ADPA est d�gag�e de la base de loisirs et se consacre 
uniquement � la base nautique et au centre d'h�bergement. 
Elle propose une s�rie d'activit�s de navigation : bateaux � 
voile, planches � voile, cano� kayaks, barques. Toutes les activit�s nautiques 
sont ouvertes � tous. 
La navigation se pratique sur l'ensemble de l'�tang hormis la 
corne Nord prot�g�e (zone de nidification) et le p�rim�tre de baignade. 
Elle offre �galement la possibilit� de pratiquer le tir � 
l'arc. La base nautique est ouverte du 15 mars au 15 octobre, et sur demande 
hors de cette p�riode.  
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                  | La base nautique 
                  aujourd'hui | 
                 
                
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 En 1995, 4.500 
personnes ont fr�quent� cette base dont 1.400 scolaires/�tudiants et 1.000 
personnes en groupes constitu�s. 
Un centre d'h�bergement pour collectivit�s, groupes et 
individuels : 
Ce centre ouvert en 1996 est situ� � proximit� imm�diate de 
la base nautique et d�pend de celle-ci. Il accueille des groupes li�s � cette 
derni�re mais aussi des groupes externes. Il propose �galement une prestation de type h�teli�re pour 
des personnes qui ne viennent pas en groupes constitu�s. 
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La promenade : 
                  
La fr�quentation se concentre sur les chemins suivants : 
- le G.R.5. qui passe entre l'�tang du Malsaucy et celui de 
la V�ronne, 
- le tour de la V�ronne, 
- le sentier de d�couverte situ� � proximit� de la Maison 
D�partementale de l'Environnement. Ce sentier de d�couverte est prolong� et �quip� d'un 
observatoire, il induit donc un d�veloppement de l'activit� de promenade. 
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  Les Eurok�ennes :
Depuis 1989, un important festival de musique rock a lieu sur le site du Malsaucy. 
Cette manifestation se d�roule au d�but du mois de juillet, 
et dure 3 � 4 jours. Le montage et le d�montage s'�tendent sur environ 6 
semaines. Cette manifestation draine un nombre important de spectateurs, 70.000 
en 1995. En 2008, pour sa 20eme �dition, les Eurock�ennes de Belfort 
ont accueilli 100 000 festivaliers sur l�espace naturel pr�serv� du Malsaucy. 
 
www.eurockeennes.fr 
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 Analyse des usages�:   
Lorsque l�on pose la question aux utilisateurs du site�: 
��Pour vous, que repr�sente le site du Malsaucy�?��, 4/5� des r�ponses se 
tournent vers la base de loisir et la baignade. Pour une grande majorit� des 
belfortains, le Malsaucy est avant tout leur lieu de baignade privil�gi�. 
On observe peu de r�ponses tourn�es vers l�aspect protection 
de la nature et encore moins sur les activit�s telles que la base nautique ou 
les Eurock�ennes, tr�s ponctuelles. 
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                  Les activit�s du secteur primaire�: | 
                 
                
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  La pisciculture :
Sur l'�tang du Malsaucy, elle est pratiqu�e de mani�re 
extensive (environ 8 tonnes de poissons par an) par la f�d�ration des 
associations de p�che du Territoire de Belfort. 
Un cahier des charges est �tabli entre celle-ci et le 
propri�taire, le Conseil G�n�ral. Ce cahier des charges fixe notamment une 
vidange annuelle � effectuer entre le 15 octobre et le 1er d�cembre et une 
remise en eau pour le 15 d�cembre. Ce rythme de vidange a �t� mis en place en 
1979 afin de se d�barrasser du Poisson-chat qui prolif�re. La p�che � la ligne a 
�t� interdite � ce moment car il semblait qu'elle favorisait le Poisson-chat (du 
fait de l'amor�age). La production est r�cup�r�e par les membres de la 
f�d�ration des associations de p�che. L'�tang n'est plus amend� ni chaul� depuis 
une quinzaine d'ann�es, suite au d�veloppement des activit�s de loisirs sur le 
site. 
Les autres �tangs appartiennent � des personnes priv�es. Ceux 
situ�s dans le p�rim�tre d'�tude ne font plus l'objet d'une v�ritable activit� 
commerciale. Certains sont m�me abandonn�s et en voie de recolonisation par la 
v�g�tation. 
Les principales esp�ces de poissons peuplant ces �tangs sont 
la Carpe, le Gardon, le Brochet, la Perche ainsi que des esp�ces non d�sir�es 
comme le Poisson-chat. 
La p�che est un ph�nom�ne social. Dans le Territoire de 
Belfort, on compte 22 associations de p�che. 
  
 
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                  Photo : MICLO Hugues | 
                 
                
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  La sylviculture 
: 
II est possible de distinguer trois attitudes face aux 
formations foresti�res : 
- la for�t communale d'Evette-Salbert est en fin de 
conversion d'un r�gime de taillis sous futaie en un r�gime de futaie irr�guli�re par 
bouquets (pour les parties concernant le site d'�tude) ; 
- la for�t priv�e exploit�e sans plan de gestion dont les 
    parcelles sont souvent inf�rieures � 25 ha. 
- la for�t priv�e inexploit�e : il s'agit de formations 
foresti�res pionni�res et post-pionni�res ayant recolonis� spontan�ment les milieux 
agricoles abandonn�s, aucune trace de sylviculture n'y a �t� d�cel�e. 
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                  | La protection 
                  de la nature : | 
                 
                
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  La zone de nidification prot�g�e :
Un arr�t� pr�fectoral du 18 avril 1973 interdit au public de 
                  p�n�trer (aussi bien en bateaux qu'� pieds) dans la corne Nord. 
L'objectif de ce dernier est de permettre la nidification des 
oiseaux dans une relative tranquillit�. Cet arr�t� fait suite aux pressions de l'A.B.P.N. 
(Association Belfortaine de Protection de la Nature) qui demandait la protection 
des deux cornes de l'Etang. La corne Ouest n'a pas �t� retenue car son int�r�t 
est moindre, l'explication avanc�e �tant le d�rangement occasionn� par la voie 
ferr�e qui passe � proximit�. 
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  L'�ducation � la nature :
Depuis janvier 1995, la Maison D�partementale de 
                  l'Environnement, situ�e au c�ur du site, propose diverses 
                  activit�s d'�ducation � la nature : expositions, visites 
                  guid�es, jeux sur la nature... Ces animations se d�roulent 
                  dans la Maison de l'Environnement et/ou sur les prairies 
                  jouxtant celle-ci, ainsi que dans la for�t au Nord. Un sentier 
                  p�dagogique semi-circulaire permet une premi�re d�couverte du 
                  site. Une station de ce dernier est �quip�e d'une longue-vue 
                  permettant d'observer les oiseaux stationnant dans la corne 
                  Nord de l'Etang. 
L'A.B.P.N. propose ponctuellement des visites guid�es sur le 
site du Malsaucy. Un projet d'extension du sentier p�dagogique, avec la 
construction d'un observatoire pouvant accueillir des groupes, est en r�flexion. 
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  Zone sensible pour les oiseaux :
Cela correspond aux espaces dont la vocation est la protection 
                  de la nature, et en particulier celle de l'avifaune. Cet usage 
                  se traduit par une faible fr�quentation, essentiellement 
                  constitu�e de naturalistes. Cet espace est �galement le plus 
                  soumis aux pressions des associations de protection de la 
                  nature, comme l'A.B.P.N.  | 
                 
                
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                  | Une avifaune 
                  riche sur l'�tang | 
                 
                
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                  A usages multiples, conflits multiples�: | 
                 
                
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 Les conflits d'usages�: 
Les principales interf�rences entre usagers mettent en cause 
la vocation de protection de la nature d'une partie du site. Le probl�me vient 
du fait qu'une partie du site est soumise � vocation multiple. 
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  La navigation et la protection de la nature :
Ce conflit porte essentiellement sur la corne Ouest de l'Etang 
                  du Malsaucy. Historiquement, il faut se souvenir que cette zone �tait 
propos�e avec la corne Nord comme zone de nidification prot�g�e. Par souci 
d'efficacit�, les associations de protection de la nature ont concentr� leurs 
efforts sur la corne Nord. L'A.B.P.N. dans une �tude de 1995 a inclus la corne 
Ouest dans � la zone sensible pour les oiseaux � et a m�me demand� son 
rattachement � un arr�t� de protection. 
Cette �tude met � plusieurs reprises l'accent sur le 
d�rangement de la faune, notamment aviaire, occasionn�e par la p�n�tration 
d'embarcations dans ce secteur. Ce probl�me est accentu� par la grande distance 
de fuite des oiseaux d'eau du fait de la chasse se pratiquant sur les �tangs 
environnants. 
Ce conflit est particuli�rement d�licat car la richesse du 
milieu naturel et les vents favorables dans la corne Ouest sont des arguments 
motivant la navigation dans ce secteur. 
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  Les �Eurock�ennes� et la protection de la nature :
Ce conflit porte moins sur une atteinte directe du milieu 
                  naturel que sur l'image de marque du site. En effet, la 
                  superposition spatiale d'un festival rock et d'une zone 
                  d'�ducation � la nature s�me la confusion quant � la 
                  signification du site. 
D'une part, la Maison D�partementale de l'Environnement 
�duque les visiteurs au respect du milieu naturel au travers, entre autres, 
d'am�nagements p�dagogiques incitant une attitude discr�te et disciplin�e. 
D'autre part, les �Eurock�ennes� ont comme image de marque : 
la libert� et l'excentricit�. Lors de cette manifestation, le site perd son sens 
habituel ; les participants ne savent pas, pour la plupart, qu'ils c�toient une 
Maison de l'Environnement. 
Cette confrontation est particuli�rement pr�judiciable pour 
la Maison D�partementale de l'Environnement. 
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 Un espace d�grad� apr�s le passage des festivaliers. Vue prise depuis la maison de l'environnement. 
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Plus marginalement, il existe un conflit entre l'usage � Protection de la nature 
� et celui � d'Education � la nature ��:
En effet, une minorit� de naturalistes est oppos�e au 
                  d�veloppement d'activit�s p�dagogiques dans la partie Nord de 
                  l'�tang. Toutefois, l'A.B.P.N. dans son �tude de 1995 se 
positionne clairement en faveur d'une utilisation p�dagogique de cette partie du 
site et propose m�me divers am�nagements.
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                  | Conclusion : | 
                 
                
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 Site f�d�rateur de 
nombreuses activit�s de plein air, le Malsaucy allie � la fois d�couverte et 
protection de la nature, loisirs aquatiques et rassemblements festivaliers. 
Sa configuration ne 
permet pas totalement de cr�er des zones adapt�es � chaque activit�, et en ce 
sens, le conseil g�n�ral s'efforce de concilier toutes les activit�s ensembles. 
Ce site n'a pas �t� 
cr�� pour cela, Historiquement, il devait nourrir une population soumise aux 
�pid�mies et aux guerres, puis son r�le a chang� en devenant une r�serve pour 
l'alimentation des forges de Belfort. Son int�r�t li� aux loisirs n'est 
finalement apparu qu'apr�s la derni�re guerre mondiale. 
Si son usage change, 
sa morphologie ne change pas et des conflits apparaissent. 
T�moin et acteur de 
l'�volution de Belfort, il devient, par son cadre p�ri-urbain, le lieu 
privil�gi� de loisirs d'une population grandissante. 
Malgr� les efforts de 
r�flexion pour compartimenter ce site, on retrouve encore une superposition des 
activit�s qui se marchent les unes sur les autres, �crasant les efforts de 
pr�servation tour � tour. 
Le site du Malsaucy 
est finalement un espace repr�sentatif d'une soci�t� qui mod�le ses paysages 
selon ses d�sirs, multiples et parfois m�mes antagonistes. 
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                  Remerciements et bibliographie : | 
                 
                
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 Merci au Conseil 
g�n�ral pour ses sources, notamment David CODDET, technicien charg� de 
l'environnement. 
Merci �galement � 
Fran�ois THIERY, enseignant au Lyc�e agricole de Valdoie (90), pour les 
informations et documents mis � notre disposition. 
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 Ouvrages consult�s : 
Vie et culture autour des �tangs. Etude r�alis�e par Mourab REBRAB. Conseil 
G�n�ral. 1996. 
Am�nagement et gestion de l'espace par les soci�t�s humaines. F.T. 
Etude de milieux naturels et plan de gestion du Malsaucy. Conseil g�n�ral du territoire de 
  Belfort.
  R�alisation du document :
 HOU�L C�dric�2002/2003�� D.U. Paysage et am�nagement de l�espace�
 C.U.F.C.O. ANGERS - Mise � jour : Patrick Girault mai 2009 | 
                 
                
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