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  Faune aquatique
 

Le Rhôme  à Lachapelle sous Chaux est une rivière de 1ere catégorie.

De la source à la mer, les caractéristiques morpho-dynamiques d'un cours d'eau change et ses poissons aussi. Même si beaucoup d'espèces sont dotées d'une grande capacité d'adaptation, la plupart ne prospèrent vraiment que dans un lit, des berges et une qualité d'eau qui correspondent à leurs besoins. Le type de peuplement détermine le type de cours d'eau.

 
La partie haute du Rhôme
 
Truite Fario
Il existe une grande variété de truites et une multitude de souches mais les spécialistes s'accordent à dire que toutes ces formes relèvent d'une même espèce : la truite fario.
Donc, si l'on fait abstraction de la diversité des robes qu'elle emprunte, en fonction de son habitat, la truite-type a un corps fuselé, bien adapté à la nage en eau vive. Sa tête est conique et sa bouche armée de petites dents pointues. Son dos et ses flancs, de couleur brune, dorée ou argentée, sont piquetés de points sombres et colorés (souvent rouges).

Alimentation : La truite est un carnassier, au régime alimentaire très varié : invertébrés, insectes, vers, mollusques, crustacés, batraciens et petits poissons, notamment les vairons

Habitat : La truite fario est le symbole des eaux pures, limpides et (relativement) épargnées par la pollution. Elle donne son nom à la zone piscicole à l'amont des rivières, celle des torrents et des cours d'eau riches en oxygène. Mais elle s'adapte aussi aux eaux plus chaudes des rivières de plaine.

Reproduction : En automne, les géniteurs remontent la rivière, à la recherche de fonds de graviers, les frayères, qu'ils trouvent souvent dans les petits tributaires (affluents). Au cœur de l'hiver, quand l'eau est entre 5 et 10°C, chaque femelle creuse un nid dans les cailloux et y pond quelques centaines d'œufs (en principe : 1000 à 2000 par kilo de son poids) que le mâle féconde. Recouverts de cailloux, les œufs éclosent après environ deux mois.
 
Chabot

Dépourvu de vessie natatoire, c'est un nageur médiocre qui se cache sous les pierres, réussissant l'exploit de passer inaperçu tout en étant abondant. Une tête énorme, un corps conique marbré de brun, de très amples nageoires pectorales, des écailles minuscules…

le chabot atteint 15 centimètres tout au plus.

Habitat : Un peu partout en France, dans les rivières à truites et les lacs bien oxygénés.

Alimentation : Invertébrés, œufs et alevins de poissons.

Reproduction : En mars-avril, la femelle dépose de 100 à 500 œufs, dans un nid que le mâle a creusé et qu'il protège pendant la vingtaine de jours que dure l'incubation.
 
La partie basse du Rhôme

 
Truite arc en ciel
Corps en forme de torpille (torpédiforme), un peu aplati latéralement. Museau arrondi, tête un peu plus ronde que chez la truite de rivière. Présence d’une nageoire adipeuse entre les nageoires dorsale et caudale. Ecailles très petites. Dos vert gris à bleuâtre; flancs plus clairs, généralement avec une bande longitudinale irisée; tête, corps, nageoires dorsale, adipeuse et caudale densément parsemés de points noirs; ventre blanchâtre.

Alimentation : Très forte croissance. Large éventail alimentaire, depuis les petits organismes de toute sorte comme les larves d’insectes, petits crustacés et insectes volants jusqu’aux petits poissons.

Habitat : La truite arc-en-ciel est moins sensible que la truite de rivière en ce qui concerne le taux d’oxygène, la température et la qualité de l’eau. Elle a aussi des exigences moins élevées envers la morphologie des eaux. Les peuplements se maintiennent généralement grâce aux rempoissonnements, mais on a pu vérifier qu’une reproduction naturelle existait.

Reproduction : Reproduction de décembre à mai (reproduction précoce ou tardive selon la souche). Nombre d’œufs 1600-2000 par kg du poids des femelles. Durée d’incubation 380-400 degrés-jours. Comme elle creuse ses frayères aux mêmes endroits que la truite fario, mais quelques semaines plus tard, et qu’elle détruit ainsi les œufs déjà enterrés, la truite arc-en-ciel peut concurrencer la truite de rivière dans certains cours d’eau.
 
Lamproie de planer
Le corps est serpentiforme, les nageoires sont peu développées ; les deux dorsales sont en contact chez les adultes matures. Le dos est bleu-vert, les flancs jaunes, et la face ventrale blanche.
Elle possède une plaque maxillaire garnie d'une dent de chaque coté et 5 à 9 dents sur la plaque mandibulaire. Le disque buccal ne porte de dents labiales que dans Sa partie supérieure. Taille : de 12 à 20 cm.

Alimentation : Les larves filtrent les micro-organismes, les adultes ne se nourrissent pas.

Habitat : Les larves filtrent les micro-organismes, les adultes ne se nourrissent pas.Les larves (ammocètes) vivent pendant 3 à 5 ans enfouies dans le sédiment, où elles se nourrissent de particules organiques.

Reproduction : La reproduction a lieu en Avril-mai, les 1000 à 1500 ovules sont déposés dans un nid de sable ou de graviers. Les larves vivent enfouies dans la vase pendant 3 à 5 ans puis se métamorphosent: les yeux se développent, l'appareil digestif s'atrophie.
 
Loche franche
Poisson très commun de la famille des Balitoridés, la Loche vit en eau claire et fraîche, dans les rivières et ruisseaux et même en eau faiblement saumâtre.

Alimentation : Elle se nourrit de petits organismes qu'elle trouve sur le fond, larves de chironomes surtout.

Habitat : Elle préfère un fond sableux à caillouteux où elle se dissimule, pendant la journée, sous les racines et les grosses pierres, souvent en groupe de 3 à 5 individus.
C'est un poisson dont les mœurs sont voisines de la Loche de rivière. Elle est active au crépuscule et la nuit.

Reproduction : Elle fraie des mois d'avril à juillet. Des tubercules de fraie apparaissent chez les deux sexes sur le corps et les nageoires. La ponte est fractionnée (2 à 3 fois), et les œufs sont déposés sur les racines et les plantes aquatiques ou directement sur le sol.
 
Goujon
Très souvent considéré comme un poisson aimant les eaux pures et claires, il pourrait s'accommoder à de très nombreux milieux allant des eaux troubles à celles chargées en matière organique en passant par celles peu courantes à stagnantes. Il redoute les eaux trop froides surtout en période estivale (inférieure à 15°C).

Alimentation : Le goujon se nourrit de larves d'insectes, de vers, crustacés et occasionnellement d'œufs de poisson, qu'il aspire au moyen de sa bouche protractile. Il mange aussi pendant la période hivernale.

Habitat : Pour autant, le goujon est une espèce exigeante vis à vis des fonds. Sa préférence va vers les sables et les graviers, l'espèce ayant tendance à fuir les substrats (fond) argileux et vaseux.
Il est grégaire et typiquement de fond. En rivière il se tient souvent au niveau des remous peu violents, à l'aval des ponts des écluses ou des ponts.

Reproduction : Le frai prend place au printemps des mois de mai à juin. Lors de cette période le mâle (comme certains cyprinidés) se pare d'une éruption de boutons de fraie sur la tête et sur la partie antérieure du corps.
La ponte serait nocturne, en zone de courant, sur des fonds graveleux parfois sableux ou sur des alluvions hétérogènes de pierres ou de végétaux pour des températures voisines de 17 à 18°C.
 
Vairon
Poisson d'eau claire claire et courante, définie comme étant une espèce accompagnatrice de la truite, le vairon colonise tous les ruisseaux, et petites rivières salmonicoles. On peut également le retrouver en lac si l'eau est limpide ce qui est souvent le cas des lacs d'altitude. D'ailleurs le vairon est le Cyprinidae le plus apical puisqu'il se développe jusqu'à 2500 m d'altitude.

Alimentation : Le régime alimentaire du vairon est assez diversifié. C'est un régime mixte à prédominance animale ou végétale selon les biotopes et l'âge des poissons : larves d'insectes aquatiques, crustacés, vers, algues filamenteuses, élément végétaux....

Habitat : Le vairon semble rechercher les zones de courants modérés, les bras latéraux avec de la végétation, les zones d'ombre, les fonds pierreux-graveleux ou de mélange gravier-sable-vase. Pour ce qui concerne le substrat (nature des fonds), le vairon a tout de même une préférence marquée pour des particules minérales de diamètre compris entre 5 et 10 mm et ceci quelque soit la hauteur d'eau, le nombre et l'âge des poissons.

Reproduction : La ponte a lieu en mai-juin dans l'eau à 15°C. Le vairon se reproduit en banc, sur les pierres et les graviers dans les eaux courantes, oxygénées et à une profondeur faible de l'ordre de quelques centimètres. Les œufs sont déposés en galettes et éclosent 5 à 10 jours après la ponte.
 
Chevesne
Le chevesne est un poisson ubiquiste (apprécie des milieux très variés). Il vit dans les rivières depuis la région inférieure de la zone à truite jusqu'aux parties bien courantes de la zone à brème. On le trouve aussi en eaux calmes à stagnantes.

Alimentation : Le chevesne est un poisson omnivore. Sa nourriture se compose d'insectes aériens, toutes sortes d'insectes aquatiques, de vers, de mollusques, d'œufs de poissons et souvent de plantes et de graines.

Habitat : En terme d'habitat, malgré son caractère ubiquiste, le chevesne va préférer les eaux courantes, rapides sur fond de graviers et de pierres. On le retrouve souvent autour des piles de ponts, dans les remous à proximité des petites cascades.

Reproduction : La fraie a lieu des mois d'avril à juin. Durant cette période les mâles présentent de petits tubercules de frai.
 
Omble de fontaine
Introduit en France à partir de 1860, ce salmonidé d'Amérique du Nord est un poisson haut en couleurs : un dos et des flancs vert foncé, constellés de points jaunes et de taches vermiculées (sinueuses comme un ver).
Des nageoires cramoisies, bordées d'un liseré blanc et noir ; un ventre à gros points rouges qui, chez le mâle, vire à l'incarnat pendant la période du frai.
Alimentation : Invertébrés, insectes, petits poissons.

Habitat : Acclimaté dans les lacs de montagne (même en Corse) et certaines rivières aux eaux froides et oxygénées, habitat qu’il partage avec la truite.

Reproduction : Au même moment et de la même manière que la truite fario, avec laquelle il s'hybride (tout comme avec l'omble
chevalier).
 
Les espèces suivantes ne devraient pas se trouver dans le Rhôme, "mais il y a les rejets d'étang" !
 

: Brochet

Seul représentant de la famille des Esocidés dans nos eaux douces, le brochet vit dans les eaux calmes de la zone à brème, éventuellement dans les plats et les anses abritées des eaux courantes de la zone à barbeau. On le rencontre aussi dans des eaux stagnantes, des eaux saumâtres, dans les lacs de plaines et de faibles altitudes (jusqu'à 1500m).

Alimentation : Poisson carnassier, le brochet applique sa prédation en solitaire sur une grande majorité des espèces piscicoles. D'une grande voracité, il chasse à l'affût.

Habitat : il colonisera les eaux claires présentant une végétation immergée et de bordure importante, les eaux turbides étant acceptées mais pouvant entraîner une diminution de population au profit du sandre.
Étant peu exigeant vis à vis des températures, le brochet se situe préférentiellement dans les eaux peu profondes, proche des rives, au niveau des herbiers d'hélophytes et d'hydrophytes.

Reproduction : La fraie prend place des mois de février à mai lorsque la température des eaux fluctue entre 6 et 11 °C.
 
Carpe
La carpe commune est le poisson d’origine. Son dos est vert brun et son ventre jaunâtre. Son corps, hydrodynamique, est couvert de grandes écailles. sa tête est massive et triangulaire. Sa bouche, protractile (qui s’allonge vers l’avant), est flanquée de deux barbillons. sa nageoire dorsale possède un aiguillon cranté.

Alimentation : Plancton pour les alevins, puces d’eau, daphnies et diatomées pour les jeunes; tout venant pour les carpeaux et les adultes qui sont fouisseurs et omnivores et mangent débris végétaux, racines, jeunes pousses, vers, larves d’insectes, crustacés, mollusques et, plus rarement, alevins d’autres poissons.

Habitat : La carpe est un habitant typique des eaux chaudes et calmes ou à courant lent. Sauf en région montagneuse, elle est présente partout dans les fleuves, les rivières, les lacs et les étangs. Poisson grégaire, elle vit en troupes, mais les gros sujets âgés sont volontiers solitaires.

Reproduction : En mai et juin, dès que la température de l’eau atteint 19°C, leur parade nuptiale est bruyante : plusieurs mâles se disputent une femelle, laquelle déposera ses œufs sur des herbiers ou des racines à faible profondeur. Les alevins naissent 4 à 8 jours plus tard. Dans les eaux chaudes et riches en nourriture, leur croissance est rapide.

 

Gardon
Son corps fusiforme mais assez haut est entièrement recouvert d'écailles brillantes. Son dos est vert foncé avec des nuances bleutées. A l'exception des pectorales, ses nageoires sont teintées de rouge. Sa taille adulte varie de 5 à 30 centimètres, et il peut peser jusqu'à un kilo. Il fournit en outre aux amateurs d'honorables fritures.

Alimentation : De nature opportuniste, il goûte à tout : zooplancton surtout, larves, gammares, petits mollusques, insectes et végétaux (on le pêche à la mousse).

Habitat : Il est présent dans toutes les eaux tempérées des étangs, lacs, rivières et fleuves , pourvu qu'il puisse se tenir à l'abri des courants. Désormais, on le rencontre sur l’ancien territoire de la truite fario (zones de première catégorie dégradées), alors que son espace de prédilection reste plutôt dans la zone à brème où les carnassiers en font d'ailleurs une grosse consommation.

Reproduction : Entre avril et juin, la femelle dépose, dans les herbiers des berges, de 50 000 à 100 000 œufs dont l'incubation dure 3 à 4 jours, puis les larves écloses se fixent à la végétation, grâce à leurs glandes adhésives. Quand la température est assez chaude, le départ des alevins en pleine eau, est l’affaire à nouveau de 3 ou 4 jours.
 
Loche d'étang
Le corps est cylindrique, le dos est brun, les flancs possèdent plusieurs bandes foncées longitudinales, le ventre est blanc. La bouche étroite est entourée de 10 barbillons sensoriels, 4 sur la mâchoire supérieure, 6 sur la mâchoire inférieure. La nageoire caudale est arrondie, la ligne latérale incomplète, la narine antérieure est tubulaire.

Alimentation : Elle se nourrit de petits organismes qu'elle trouve sur le fond, larves de chironomes surtout.

 

Habitat : La loche d'étang fréquente les eaux stagnantes et peu profondes à fond vaseux (mares, étangs); durant la journée elle est enfouie dans la vase.

Reproduction : La reproduction a lieu en avril-juin parmi la végétation des eaux profondes. L'incubation dure 9 à 10 jours. Les larves naissent avec des branchies externes.
 
Perche
Poisson de la famille des Percidés, la perche affectionne les milieux tempérés plutôt froids, et vit dans les eaux stagnantes ou peu courantes.

Alimentation : La nourriture des Perches est essentiellement constituée de larves d'insectes et de crustacés (zooplancton en lac) mais aussi de poissons et de vers.

Habitat : Il s'agit d'un poisson très courant, qu'on retrouve fréquemment le long des herbiers ou des joncs, au voisinage des ponts, aux abords des remous, partout où il y a des enrochements ou du bois mort.

Reproduction : La reproduction a lieu de fin mars à début juin dès que la température de l'eau atteint 13 ou 14°C. Le frai a lieu en eaux tranquilles sur des plantes aquatiques, des rives engazonnées, des racines et des branches immergées.
 
Perche soleil
Introduite d'Amérique en Europe au début du XXème siècle, on la retrouve maintenant en maintes régions d'Europe.
La Perche soleil est un poisson des eaux tempérées, faiblement courantes à stagnantes, (basse et moyenne altitude) qui préfère les eaux claires.

Alimentation : Poisson carnivore, la Perche soleil a un régime alimentaire composé de larves d'insectes, d'alevins, de crustacés mais également d'œufs ainsi que de vers et de mollusques.

Habitat : Colonisant les zones envahies par la végétation aquatique, elle préfère les fonds sableux, marneux et argileux.

Reproduction : La fraie peut se dérouler de mai à début août quand la température atteint 15 à 18°C.
 
Poisson chat

Originaire des États-Unis, le poisson chat est le seul représentant de la famille des bagridés en France. Introduit accidentellement à la fin du XIXème siècle, il s'est parfaitement adapté aux milieux aquatiques Français. Sa taille maximum est cependant plus faible que dans son pays d'origine, ceci serait dû à la température.

Habitat : Amateur d'eau calme et tempérée, il se développe dans les lacs, étangs, canaux et cours d'eau de plaine.
Aimant les fonds vaseux et les eaux chaudes riches en végétation, les poissons chats sont capables de résister à la dessiccation lorsqu'ils peuvent s'envaser, et même à une émersion de plusieurs heures.

Alimentation : Poisson omnivore très vorace, également sujet au cannibalisme, son régime alimentaire est très varié, composé d'Amphipodes, de Mollusques, de larves de Diptères, de Trichoptères, ainsi que d'œufs, de poissons et d'écrevisses.

Reproduction : La fraie peut s'étendre de mai à juillet quand la température atteint 16 à 20°C. Après la ponte, les œufs sont protégés et aérés par le couple (ou par le mâle suivant les auteurs) jusqu'à l'éclosion.
 
Rotengle
Le Rotengle est une espèce qui affectionne tout particulièrement les cours d'eau à écoulement calme, les canaux et les étangs.

Alimentation : Il se nourrit de larves d'insectes, d'insectes aériens, de zooplancton avec accessoirement quelques alevins, mollusques, et crustacés. Les végétaux supérieurs et les algues font aussi partis de son alimentation.

Habitat : C'est un poisson des herbiers, mais on peut le retrouver en eau claire sur fond vaseux, aux abords des berges abruptes, des rochers éboulés, dans les anses où viennent se briser les courants en tourbillons.

Reproduction : Le rotengle se reproduit pendant les mois de mai à juillet pour des températures supérieures à 15°C.
 
Tanche
La tanche est un poisson des eaux calmes et stagnantes que l'on rencontre fréquemment dans les rivières de plaines, les lacs et les étangs jusqu'à 1600 m d'altitude.
Poisson eurytherme (absence d'exigence stricte vis à vis de la température), ayant une activité normale entre 12 et 32°C et pouvant supporter plus de 35°C.

Alimentation : Pour les juvéniles, l'alimentation est composée pour l'essentiel de Copépodes, de Cladocères et d'Amphipodes. Les individus les plus âgés consomment des préférentiellement des Ephéméroptère, des Odonates, de Diptères, des Coléoptères et des mollusques.

Habitat : Ce poisson se tient près du fond ou sous les feuilles de nénuphars en été, les crues la font se réfugier dans les fosses à fond de vase, dans laquelle elle s'enfouit en hiver sans qu'il existe un arrêt complet d'activité.

Reproduction : La reproduction prend place de mai à août et plus particulièrement en juin-juillet quand les températures sont comprises entre 16°C et 23°C.
 
Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes) - Espèce protégée
Les écrevisses sont des crustacés qui mènent une existence nocturne. Sur les six espèces recensées en France, deux sont autochtones : l'écrevisse à pieds blancs - verte avec des nuances de gris, un ventre blanchâtre et un rostre triangulaire.

Alimentation : Larves d'insectes, mollusques et poissons morts, des débris végétaux.

 

Habitat : Hôte des rivières à truites, présente à peu près partout en France, l'écrevisse à pieds blancs a beaucoup souffert des pollutions et des rectifications de rivières. Son avenir est menacé par l'arrivée de l'écrevisse signal qui est porteuse de la peste écrevisse.

Reproduction : A l'automne, les femelles pondent moins d'une centaine d'œufs.
 
Ecrevisse américaine (Orcomectes limosus)
Les écrevisses sont des crustacés qui mènent une existence nocturne. L'américaine est particulièrement prolifique. Sont introduction est récente.
Alimentation : Déchets végétaux, mollusques, larves d'insectes, œufs de poissons, déchets d'animaux.

Habitat : L'Américaine est familières des milieux médiocres.

Reproduction : A l'automne, les femelles, dont le frai débute en avril, prondent entre 200 et 400 œufs.
 
Ecrevisse signal (Pacifastacus leniusculus) - Introduction et transport vivant interdits
L'écrevisse "signal" ou de "Californie" (ainsi nommée parce que chaque pince porte une tache blanche) est la plus grande de toutes (jusqu'à 15 cm).

Alimentation : Principalement végétarienne, cette écrevisse mange des algues, mais aussi des feuilles mortes, des racines, et quelques plantes aquatiques. Son régime semble néanmoins contenir 10% de protéines animales, au moins à partir de sa seconde année. Elle mange alors du zooplancton, des crevettes d’eau douce, et des larves (de moustique par exemple).

 

Habitat : D’une très grande faculté d’adaptation, caractéristique typique des espèces invasives, cette écrevisses accepte des paramètres de maintenance assez larges. Néanmoins, elle privilégie les eaux lentes et profondes, bien oxygénée.

 
 
Grenouille

Batracien des zones humides que les drainages réduisent d'année en année, c'est la plus menacée de nos grenouilles. Elle mesure de 4 à 7 centimètres. Elle est verte avec des marbrures brunes ; sa peau est visqueuse, ses pattes palmées ; ses gros yeux ont des pupilles horizontales.

Alimentation : Elle se nourrit d’invertébrés, d’insectes, d’alevins, de petites grenouilles, parfois de petits rongeurs. Les têtards mangent principalement du plancton et des débris organiques.

 

Habitat : Elle vit dans l'eau des mares, des étangs et des rivières calmes, ne laissant dépasser que les yeux, et se réchauffe volontiers sur les rives ensoleillées.

Reproduction : Au printemps, la femelle dépose 1500 à 7000 œufs dans la végétation immergée. Les têtards deviennent grenouilles en 3 ou 4 mois.
 
Salamandre - Espèce protégée
Salamandre, nom donné en français à plusieurs espèces d'amphibiens urodèles, dont la salamandre commune, qui possèdent la capacité de régénérer certaines parties de leur corps après amputation.
Salamandre commune Alimentation : Les salamandres adultes se nourrissent dans une large mesure d'organismes invertébrés comme des cloportes, par exemple Porcellio scaber, de petits coléoptères tendres ainsi que de petits spécimens de limaces. Les vers de terre (Lumbricidae) sont également des proies très appréciées, ainsi que les araignées et les insectes qui sont fréquemment approchés "à la manière du caméléon" et ensuite, selon leur taille, attrapés soit avec la langue soit par un saut suivi d'un coup de mâchoire.

Habitat : elle vit près des cours d'eau ou des mares peu profondes. Elle reste habituellement cachée dans la journée dans des cavités humides, sous des pierres ou des écorces, ou dans des troncs d'arbres pourris.

Reproduction : Du printemps au début de l'été, elles s'accouplent, sur terre ou plus rarement, dans l'eau très peu profonde. Le mâle suit la femelle, la bouscule de la tête, puis essaie de la chevaucher. Le mâle se glisse sous elle. La femelle saisit les spermatophores et les introduit elle-même dans son cloaque, à l'aide de ses pattes postérieures. Les ovules sont ainsi gardés, sous un caillou, dans une eau aérée et peu profonde. Ils seront fécondés et se développeront jusqu'à ce qu'ils soient prêts à être éclore, le plus souvent au printemps. De 2 à 5 douzaines de petites larves à quatre membres, brunâtres tachées de noir, longues de 25 mm environ, naîtront. Ces nouveau-nés possèdent en arrière de la tête, trois paires de branchies plumeuses qui leur permettent d'absorber l'oxygène dissous dans l'eau.
 
Couleuvre à collier - Toutes les couleuvres sont des espèces protégées
Ce reptile vit à proximité de l'eau, se rencontre auprès des étangs, des fossés, des ruisseaux. C'est un grand serpent au corps massif, à la tête large, au cou bien marqué.  Les écailles du dos sont carénées, donnant une apparence rugueuse à l'animal.  Les adultes mesurent le plus souvent de 70 à 130 cm, rarement davantage (femelles).  La coloration varie du gris clair au vert olive ou au brun, avec des barres foncées sur les flancs.  Le collier caractéristique est bordé en arrière d'un double croissant sombre.
Alimentation : Elles se nourrissent surtout de proies aquatiques, batraciens et poissons, avalés entiers et vivants. La conformation de la bouche des serpents ne leur permet ni de couper ni de mâcher leur proie.

Habitat : Elle s'exposent au soleil sur les rochers ou les berges. Dérangées, elles fuient dans l'eau où elles nagent et plongent avec facilité.

Couleuvre à collier
Reproduction : Au printemps, on peut observer de grands rassemblements dans de lieux propices à la reproduction, les mâles étant toujours plus nombreux que les femelles. L'accouplement peut durer plusieurs heures. De juin à août, la ponte (les œufs sont de forme ovale et blancs) se fait parfois dans le fumier, chaud et humide, sinon dans des tas de végétaux en décomposition, troncs abîmés, tourbe ou roseaux pourrissants. La femelle dépose entre 6 et 30 œufs sous le feuillage, dans la berge ou dans la mousse près de l'eau. Ces œufs ont une coque élastique ressemblant à du cuir. Les petits, d'une longueur de 16 cm environ naissent au bout de deux mois ou plus tôt lorsque le climat est plus clément.
 
Triton

Les tritons sont de paisibles amphibiens dont la taille varie entre 10 à 30 cm selon les espèces. Ils vivent près de points d'eau calme comme les petits étangs ou les ornières (flaques d'eau profondes sur le coté les chemins boueux) et ne rejoignent l'eau que si leur peau s'assèche ou pour se reproduire. Certaines espèces vivent jusqu'à 15 ans.

Triton Alimentation : Il se nourrit principalement de larves d'insectes aquatiques, surtout de moucherons.

Habitat : Le Triton habite une nappe d'eau tranquille où il y a beaucoup de plantes submergées.

Reproduction : La femelle pond ses œufs un à un et les fixe aux feuilles et tiges des plantes submergées. Dès le mois d'août ou de septembre la larve se transforme en jeune pour passer une période sur terre avant de se transformer finalement en triton adulte.
 
Trichoptères
Les trichoptères sont des insectes ailés au développement aquatique. Les adultes possèdent des ailes velues, de longues antennes et de longues pattes. La plupart des espèces préfèrent les eaux calmes ou stagnantes mais certaines vivent uniquement dans les torrents ou les ruisseaux rapides. Environ 400 espèces vivent en Europe occidentale.
Trichoptère Phrygane (larve et adulte) Larve phryganePhrygane adulte
Leurs ailes sont couvertes de courtes soies, ce qui les différencie des ailes écailleuses des vrais papillons. Il en existe environ quatre mille espèces dans le monde. Les adultes mesurent de 1,5 à 2,5 cm de long. De nombreuses espèces vivent près des eaux douces, quelques-unes sont marines. Leurs œufs sont enveloppés dans des masses gélatineuses vertes, et déposés sur les plantes aquatiques. Les larves sont allongées avec une tête dure, un thorax et un abdomen mous. Elles vivent à l'abri d'un fourreau de soie tubulaire couvert de grains de sable, de débris de coquilles, de brindilles ou de feuilles. La plupart des larves sont herbivores, mais quelques espèces mangent également de petits animaux aquatiques qu'elles capturent dans des filets tissés avec leur soie et tendus dans le courant. Après plusieurs mois de stade larvaire, la larve bouche l'entrée de son fourreau et se métamorphose en nymphe. À la fin du stade nymphal, la nymphe monte à la surface de l'eau, l'adulte sort rapidement et s'envole.
Trichoptère Hydropsychidae (larve et adulte) Larve Trichoptère HydropsychidaeTricoptère Hydropsychidae adulte
Les larves campodéiformes vivent libres. Elles tissent des filets fixes sous ou entre les pierres , dans les mousses. Leurs caches sont formées de deux parties, la première tournée vers l'amont crée une sorte de piège à nourriture, de filet-pêcheur alors que la deuxième , qui s'ouvre par un orifice situé au fond de la première "salle", est une galerie cylindrique de 2 cm de longueur dans laquelle se réfugie la larve. Cette galerie disposée obliquement par rapport au courant est construite sur une couche de soie avec des débris végétaux et des petits grains de sable. La larve passe la majeure partie de sa vie calmement à l'intérieure de cette retraite, elle capte ses aliments amenés par le courant et immobilisés par le filets du dispositif.
 
Diptères
Les diptères constituent un immense ordre d'insectes. C'est celui des mouches vraies qui rassemble les tipules, les moustiques, les taons, les syrphes, les tachinaires, les mouches domestiques ainsi que de nombreuses autres familles. On reconnaît cet ordre grâce à la seule paire d'aile qu'ils possèdent, leurs ailes antérieures étant atrophiée sous la forme d'un balancier minuscule. La vie adulte est toujours terrestre ou aérienne, par contre, de nombreuses espèces ont un développement aquatique, en particulier chez les moustiques. Les larves de ces insectes ont une forme cylindrique, un corps segmenté avec des appendices et/ou des bourrelets locomoteurs, une tête visible ou non.
 
Chaine alimentaire du poisson

Une chaîne alimentaire est un cycle dans lequel toute matière organique doit en principe être utilisée. le plancton mort qui ne sert pas directement à la nourriture à d'autres animaux tombe au fond de l'eau où il est décomposé en sel minéraux sous l'action des bactéries.

Quand l'eau est peut profonde, les micro-organismes qui meurent nourrissent les animaux benthiques comme les mollusques et les vers.

Quand un poisson meurt de façon naturelle, il est dévoré par d'autres poissons, des crustacés, et des micro-organismes.

Ce qui n'est pas absorbé, est transformé par des bactéries en sels minéraux qui serviront d'engrais naturel aux plantes et aux phytoplanctons.

Ainsi le cycle est bouclé.

 
Nourriture du poisson
1 - Stylaria 18 mm 12 - Larve d'Ephémère
2 - Colonie de Tubifex, vers de 40 mm 13 - arve de Libellule : Gomphus 25 mm Anax 50 mm
3 - Sangsue Haemopis 7 cm   14 - Larve de libellule Calopteryx 21 mm et adulte
4 - Cocon 2mm + un ver nouveau-né qui en sort   15 - Larve de Mégaloptère Sialis 20 mm
5 - Sangsue Herpobdella 4 cm 16 - Larve de perles Nemura 8 mm et adulte
6 - Gammare 18 mm 17 - Cloën 7 mm
7 - Leptodora 10 mm 18 - Caënis 5 mm
8 - Copépodes Cyclops 2 mm 19 - Adulte de Cloën
9 - Asellus 12 mm 20 - Ephémère adulte Ephemera 21 mm
10 - Daphnie Daphnia 2 mm 21 - Heptagenia 11 mm
11 - Ostracode Candona 1 mm  
 
A - larves de trichoptères    
1 - Limnephilus 20 mm 2 - Limnephilus Adulte 3 - Glyphotaelius 50 mm
4 - Anabolia 25 mm 5 - Gruneocia 8 mm 6 - Goéra 15 mm
7 - Molanna 20 mm 8 - Rhyacophila 20 mm  
B - diptères    
9a - Culex. larves 10 mm
9b -
Culex. pupes 6 mm
10a - Corethra larves 12 mm
10b -
Corethra pupes 7 mm
11a - Chironomus larves 12 mm
11b -
Chironomus pupes 11 mm
12a - Simulium larves 12 mm
12b -
Simulium pupes 8 mm
   
C - Coléoptères aquatiques    
13a - Acilius 16 mm
13b - Acilius
larve 30 mm
14 - Platambus 8 mm 15a - Hydrophilus 40 mm
15b -
Hydrophilus cocon avec les œufs
15c -
Hydrophilus larves 60 mm
D - Bivalves / Mollusques    
16 - Bivalves Sphaerium 8 mm 17 - Ancylus 6 mm 18 - Planorbe Planorbis 25 mm
19 - Limnée Limnaea 30 mm 20 - Vivipara Viviparus 40 mm  
 
Page réalisée avec le concours de Mr Boulanger du C.S.P. - Mise à jour Patrick Girault 10 août 2009

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